Contexte
La notion de « violence » recouvre plusieurs acceptions. Il peut s’agir de violences intrafamiliales, de violences sexuelles, de violences en milieux scolaires ou de violences opérées dans la relation de soin.
Selon la préfecture de Loire-Atlantique, en 2023, 5 391 personnes ont été victimes de violences intra-familiales (sexuelles ou non). Un chiffre en augmentation de 7,5 % par rapport à l’année précédente (+10,7% au national). En quatre ans, le nombre de victimes de violences intrafamiliales a augmenté de près de 40 % et les victimes sont en majorité des femmes (76%).
Les enfants peuvent être témoins ou victimes directes des violences qui surviennent dans le cercle familial. En janvier 2024, 5 290 enfants ont fait l’objet d’une information préoccupante (+6% en 5 ans).
S’agissant des violences en milieu scolaire, on constate qu’en 2022 sur l’ensemble des Pays de la Loire, 68% des 210 jeunes interrogés estiment avoir subi des violences en milieu scolaire.
La violence peut également survenir dans la relation soignant-soigné, elles peuvent par exemple être de nature obstétricale ou gynécologique.
Les professionnels de santé sont susceptibles de suspecter ou repérer un ou plusieurs types de violence. Le cas échéant, se pose ensuite la question de l’orientation des victimes. La CPTS entend renseigner ses membres sur les circuits de signalement, et sur les ressources qui peuvent être mobilisées sur le territoire.