Contexte
Dans le cadre d’une mission ministérielle, un questionnaire visant à évaluer l’état de santé des soignants a été massivement diffusé sur le territoire national. Cette consultation s’est voulue la plus exhaustive possible en s’adressant à tous les corps de métier qui gravitent autour de la personne soignée, au-delà des professions visées dans le code de la santé publique.
A l’issue de la consultation, on note que près d’un quart des professionnels considère être en mauvaise santé, tant sur le plan de la santé mentale que de la santé physique (50 000 répondants). Les catégories de soignants les plus marquées officient au plus près des patients (professionnels de premier recours).
A l’origine de ce constat, la répartition inégale de l’offre sur le territoire exacerbée par le manque d’effectif soignant, un environnement de soin de plus en plus empreint aux violences et à l’agressivité, ainsi que des transitions démographiques et épidémiologiques (allongement des durées de vie, croissance des maladies chroniques…) qui augmentent la pression patientèle.
Pour garantir la pérennité du système de santé, il est nécessaire de préserver les effectifs soignants. Dès lors, pour remplir leur mission d’améliorer les soins sur le territoire, les CPTS doivent s’attacher à la qualité de vie au travail de ceux qui soignent.
Dans la lignée des propositions émises par la mission ministérielle, la CPTS fait le souhait de travailler selon le triptyque suivant : sensibiliser, informer, soutenir.